Le temps s’y prête, la cuisine estivale aussi et, après tout, il n’y a pas de raison pour que les rosés soient de moins bons vins que les autres. En tous cas, aux Vents d’Anges, on prend soin de vous sélectionner la crème de la crème, parce que nos producteurs sont d’abord des artisans et qu’ils sont pour la plupart obsédés par la qualité. Nos excellents rosés, vous les trouverez donc ici.

Il faut savoir qu’il s’en produit partout en France, de la Loire à Bordeaux, de la Champagne au Rhône, au Languedoc et à la Provence.

Mais au fait, comment ça se fabrique, un rosé ? Allez, on vous explique :

L’assemblage

D’abord, il faut savoir que non, la plupart du temps, on ne fait pas du rosé en mélangeant un vin blanc et un vin rouge ! Enfin, à part en Champagne, et encore, pas systématiquement. C’est la seule région qui autorise cette pratique, simple techniquement mais complexe si l’on veut arriver à l’équilibre parfait. C’est tout l’art des maîtres de chais champenois. Ceci dit, il peuvent aussi procéder via la saignée, qu’on vous décrit un peu plus bas

La saignée

On fait « saigner » une cuve de jus de raisins rouges. En gros, au bout de quelques heures de macération des jus (blancs la plupart du temps) avec les peaux (rouges donc), avant la fermentation, on en laisse s’écouler un peu de la cuve. Le futur vin rosé est de couleur assez soutenue, et le résultat sera relativement charpenté. Quant au futur vin rouge qui, lui, poursuit sa macération, il n’en sera que plus concentré à l’arrivée.

La macération

C’est le même processus que pour la saignée, sauf qu’on ne garde rien pour faire du rouge : dès le départ, tout le jus macéré est destiné à devenir du rosé dont la couleur sera plus ou moins soutenue en fonction de la durée de la macération. C’est de cette manière, au bout de 24 heures à peu près, qu’on élabore les fameux clairets bordelais.

Le pressurage direct ou la pressée

C’est la méthode la plus courante, celle qui sert à vinifier la majorité des rosés de Provence, par exemple, et est similaire au processus de vinification des blancs. La technique est simple : à la vendange, le raisin (rouge donc) est apporté à la presse et est pressé directement. La durée de macération est donc très courte (quelques minutes) puisque celle-ci n’aura lieu que dans le pressoir et pas en cuve. La teinte des rosés sera très claire.

Les rosés sont aujourd’hui commercialement très populaires, ils représentent plus de 30% des vins vendus en France ou en Belgique, et ça augmente chaque année. La très bonne nouvelle, c’est que la qualité, elle aussi, augmente !

Vous voulez être sûrs de ne pas vous tromper ? Venez donc aux Vents d’Anges, nous vous conseillerons avec grand plaisir !