Les Vents d’Anges, toujours prompts à la dégustation, ont passé quelques jours spectaculaires en Bourgogne, par dévouement total à la cause viticole.

L’alibi, c’était la Trilogie en Côtes de Nuits. Mais qu’est-ce donc ? C’est une dégustation gééééante qui a lieu tous les deux ans en alternance avec les Grands Jours de Bourgogne et qui, cette année, a regroupé 78 domaines issus de quatre villages : Chambolle-Musigny, Vosne-Romanée, Vougeot et Morey-Saint-Denis. Si on se livre à un rapide calcul, cela fait dans les 500 vins en dégustation, et pas des moindres. Richebourg, les Amoureuses, Echezeaux, Clos Saint Denis… La légende des côtes de nuits s’affiche en grand sur chaque tonneau, chaque nom de domaine laisse rêveur, souvenir de grandes bouteilles déjà débouchées ou encore désirées.

Bref, pour l’amateur, tout ça ressemble fort au Paradis.

Le Château du Clos de Vougeot (lieu du rassemblement), ressemble à une ruche, la foule est nombreuse, venue découvrir le millésime 2017 qui, dans la plupart des cas, vient d’être mis en bouteille ou ne va pas tarder à l’être. Dans l’ensemble, la qualité est bonne, les jus se découvrent facilement, ils sont assez souples et charmeurs. Pas une grande année de garde sans doute, mais de jolis vins bien agréables.

Pour ne pas faire durer le mystère, quelques domaines sortaient du lot de manière certaine, par leur élégance, leur fruit, leur finesse et leur fraîcheur.

Notre chère Ghislaine Barthod livre encore une fois des vins d’une précision folle, vraiment représentatifs de leurs climats. C’est une grande vigneronne, et adorable ! Nous aurons l’occasion d’en reparler plus tard. Dans un registre similaire, classique et intemporel, le domaine Amiot-Servelle, surtout sur le célèbre 1er cru Les Amoureuses, nous a également impressionnés.

Le jeune Stéphane Magnien, à Morey, est diablement prometteur, les vins, encore une fois, étaient précis et très élégants, très représentatifs de leur terroir. Idem chez Gérard Mugneret, très régulier.

Les vins d’Anne Gros, pour finir, étaient vraiment sensationnels. D’une classe, d’une profondeur et d’une personnalité folles, ce sont des flacons exceptionnels. Le Richebourg, par exemple, est inoubliable.

Après, on pourrait aussi vous décrire nos visites chez les copains, Sylvain Pataille, Louis Boillot et Ghislaine, ou Bruno Colin, ou chez Sylvie et Vincent Boyer, mais il faudrait alors vous parler des repas, des dizaines de bouteilles ouvertes, jusque tard dans la nuit. Mais ça, ça risquerait de vous rendre jaloux.

Il ne faut pas, venez nous voir, on vous promet qu’on aura toujours un flacon ou l’autre ouvert pour vous. Et là, de vive voix, un verre à la main, on vous racontera, les Côtes, les Crus, et la vie de nos vignerons.

Quelques bonnes adresses :

Le Soufflot, à Meursault, excellent restau, carte des vins célébrissime, à prix tout doux. L’occasion de boire des vins inaccessibles ailleurs.
http://www.restaurant-meursault.fr/

Le Bout du Monde, à Beaune, un bar à vin où Fabienne, la patronne, a réuni des centaines de références, souvent sur des millésimes prêts à boire. Incontournable.
https://www.facebook.com/fabienne.parra.escoffier/

Ma cuisine, à Beaune également. Un restaurant très « bistrot ». La carte des vins, ici aussi, est kilométrique.
https://www.facebook.com/restaurant.macuisine/